Kumbawa

Aie Aie Aie!…..Le thé et le café.
Madonna! Que vais je bien pouvoir dire à ce sujet ???

Il nous est arrivé à TOUS … nous, les grands amateurs de thé et de café (je sais qu’il y a des personnes qui ne peuvent même pas le sentir et c’est leur droit) de se faire servir un café ou un thé, comment dire? pardon, mais « IMMONDE » car il n’y a pas d’autre mot pour décrire ce que certains sont capables de vous donner.

Entre la « pisse de coq » officiellement connue comme un thé insipide d’un jaune pâle, tiède sans aucun gout, et le café en dosettes de toutes les couleurs, capsules métalliques aromatisées à tout et à n’importe quoi….je n’ai jamais trouvé mon bonheur. Je ne m’en excuse pas et n’en suis même pas désolé, mais je ne savais pas et donc j’ai fait comme tout le monde.

Ce n’est pourtant pas le pire que j’ai subi. Le comble étant le thé en sachet individuel où le scandaleux gout de papier recyclé prend le dessus.

Certes on peut à un moment donné se trouver en déplacement, en voyage, en vacances ou invité chez des amis, bizarre car, s’ils étaient de vrais amis, ils sauraient qu’il ne faudrait jamais me servir une telle ignominie.

Mais alors, la dernière en date dépasse tout entendement.

Petite Histoire

C’était il y a peu de temps dans un graaaaaaaaaaand salon de thé, mondialement connu et réputé, ou je commande un « renversé », spécialité séculaire et typique du pays.

Problème n° 1 : Je me trouve dans la Confédération Helvétique. Problème n° 2 je suis assise dans un salon ultra chic, tellement chic que je n’ose même pas mettre un coude sur la table. Je vais probablement me faire servir « A la Française ». Mais je vois arriver 2 cafetières en argent massif avec une sous tasse chacune. Nous étions deux, il y a donc 4 cafetières et 4 sous tasses sur la table. La serveuse tente de placer encore 2 assiettes pour le pain, « cata », ce n’est pas possible.

Arrive le sucrier et ses 15 mille sucres (tachés et remplis miettes), également impossible de le caser, je dois le mettre sur la table du voisin. Suivent les couverts pour déguster un toast fin (sec et dur), Ha oui, le beurre est gelé…..Va l’étaler si tu y arrives.

Bouquet final : Le café sortant de cette belle orfèvrerie est de couleur non identifiée et froid, logique, puisque la cafetière était elle même gelée. Le lait est dans le même état et les tasses étaient glaciales tout juste prises sur l’étagère devant nous.

Mmmm, Miam Miam, trente six francs nonante neuf. En 12 minutes montre en main, le petit-déjeuner était bouclé. « Merci Madame mais on est très occupées », mais je remarque que le lieu est vide, « mais vous pouvez rester encore 2 minutes » …Bon, y’a pas le feu au lac puisque on est en vacances.

Bref…Moi, je voudrais vous parler du café turc et du thé au samowar. Chacun son gout et sa couleur bien entendu, mais je vous fais part du mien.

Pour le café turc, ou grec, il faut une poudre de café ultra fine presque comme de la poussière, moulu frais du jour, sinon il n’y aura pas de mousse. L’outil est un pot qui se nomme « Cezve ». De l’eau fraîche et du sucre, ou pas, bien sur.

Préchauffer les tasses à coté de la cuisinière, peu importe la méthode, elles doivent être très chaudes.

Faire bouillir l’eau, ajouter le sucre et 4 grosses cuillères (à thé) de café moulu. Laisser bouillir en surveillant. Pour cela vous devez mettre et retirer le pot du feu plusieurs fois jusqu’à ce que vous sentez le café se densifier et mousser. Bien touiller avec une cuillère spéciale à manche long.

Soulever le café en l’aérant souvent. C’est tout. Laisser reposer 30 secondes.

Tout le café va se déposer au fond du pot, et vous n’aurez pas un grain de café en bouche.

Ma Grand-Mère n’était pas turque et elle préparait déjà le café de cette façon il y a … des siècles. Quelle merveille ces effluves de café le matin. Et bon. Et très chaud s’il vous plaît !

Le thé … Vous devez aller en Iran. (Bon Voyage ICI)